LE PUR TÉMOIN
INTRODUCTION Dans les articles précédents, il a été abordé maintes fois le thème du Soi, de la conscience et de la supraconscience, mais très peu sur le mystérieux Témoin situé en amont de ces derniers. Ce Témoin, issu de la Source, dont le prolongement par l'intermédiaire de la supraconscience rend authentique le prodige selon lequel la conscience est consciente d'elle-même.
ÉVIDENCE ET VÉRITÉ Nous sommes à l'aise avec les activités de la conscience permettant de se distancer, d'observer, de se projeter pour enfin expérimenter. Pour autant, on s'interroge peu ou pas du fait que la conscience est vraiment consciente d'elle-même et de surcroit, consciente de ce qu'elle fait. Afin de faire un peu de lumière sur ce sujet abstrait, on suggère donc d'être réceptifs aux interrogations suivantes qui se résolvent d'elle-même, dans l'espace d'un silence de quelques secondes, entre chacune d'elles.
Sais-tu qui tu es? Nous constatons dès lors que les réponses à ces questions toutes simples ne relèvent nullement de notre sphère de pensée ou de réflexions? Or, il s'agit bien d'une Évidence qui n'est ni intellectuelle ni émotionnelle, mais qui s'impose d'elle-même à la manière d'une vérité qui coule de source. Nous constatons donc l'évidence de qui nous Sommes comme un fil ténu qui nous relie au Pur Témoin, phénomène mystique qui transcende, et par conséquent, échappe à la conscience humaine.
LE PUR TÉMOIN Nous sommes bien obligés de reconnaitre que si nous percevons notre propre conscience, c'est qu'il y a quelque part un Témoin distant de la manifestation de la conscience. C'est justement la distanciation du Témoin qui permet à l'observateur d'être reconnu. C'est la seule voie nous permettant d'accéder au «Je éternel», à notre Essence divine. Cela confère de notre vivant une véritable légèreté, une liberté et une humilité authentique. Réflexion faite, tout ce qui est perçu est le fruit d'une distanciation intérieure. La conscience humaine ainsi perçue par le Témoin ne peut donc pas être l'essence de ce que nous Sommes. Ceci dit, nous ne sommes ni la conscience, ni le Soi, ni l'observateur, ni la personne, ni la pensée et pourtant, malgré ce vide intérieur apparent, nous sommes toujours surs que nous existons, de surcroit, à nous reconnaitre en tant que tels. Or, d'où émane cette certitude qui s'impose d'elle-même au-delà de l'esprit, cette évidence qui ne peut se démontrer ou s'expliquer ni par des mots ni par des vibrations, si ce n'est au sein d'une Étincelle de Lumière méconnue, au-delà de toute conscience, conférant ainsi à chaque être la reconnaissance de ce qu'il est, d'où notre affirmation usuelle «je suis», et plus tard «je Suis ce que je Suis».
CONCLUSION Le Pur témoin n'est qu'un vocable permettant d'entrevoir quelque chose de transcendant, de sublime, de divin, et ce, en amont de la conscience. Toutefois, son prolongement à travers la supraconscience opère en ce monde pour peu que nous soyons lucides et libres intérieurement. La vie durant, le Pur témoin est Lumière et évidence dans les aspects existentiels de l'être concernant l'éternelle Vérité «qui suis-je?». Cette interrogation existentielle fait remonter l'esprit à la Source même de la conscience dont seule l'évidence est pressentie et vécue. La Vérité vécue est quelque chose à la fois de tellement naturel, simple et évident qu'elle passe sous le radar de la conscience usuelle et du mental. Elle se révèle spontanément lorsque la conscience est en pause, dans l'espace d'un silence. Yvon Gagné
C'est dans le retour à notre humanité la plus simple
La conscience n'est pas ce que tu crois être.
Les animaux n’ont pas de problèmes existentiels du fait qu'ils vivent en
Le seul fait de ne pas pouvoir répondre vraiment à la
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