LE PATRIARCAT



Le patriarcat est un système d'organisation familial et social fondé sur la détention de l'autorité par les hommes. Ce système n'est pas issu d'une relation naturelle, intime et biologique de l'enfant avec sa mère, mais de l'imposition d'une politique provenant de prédateurs extrêmement puissants d'origine extraterrestre.

Il y a plus de 300 000 ans, une race d'extraterrestres appelés Anunnaki a trouvé refuge sur terre suite à une longue guerre galactique, raison pour laquelle leur planète Nibiru est devenue impropre à la vie. Bien que les Anunnaki aient été une race technologique très avancée pour leur temps, en matière de moralité, ils étaient barbares, belliqueux et dominateurs. Leur impact avec les habitants de la terre fut une calamité sur les plans culturel et spirituel, d'où la soumission et l'allégeance aveugle à ces géants. Ils ont été les dieux de l'Ancien Testament forçant les peuplades à les adorer et les craindre par dessus tout: «Tu craindras (L'Éternel, Jéhovah, Yahvé, Allah...) ton Dieu et tu Lui rendras un culte...». Ces dieux sont encore au centre de la plupart des religions encore très actives aujourd'hui.

L'influence dominatrice de ces géants a vraiment pollué les conceptions spirituelles des hommes. Dieu pouvait être volage, vengeur et punir même pour des raisons égoïstes. Voilà une des justifications pour lesquelles les hommes sont devenus belliqueux et égocentriques. Les guerres saintes au nom de ces dieux sont devenues, depuis lors, moralement justes et nécessaires. Les religions orthodoxes interprètent encore aujourd'hui tous les dictats de ce qu'ils appellent leur livre saint comme la volonté de Dieu.


Pour ce qui est du sort du matriarcat, ils ont commencé à ridiculiser et à bannir le culte de l'Esprit Mère de l'univers, communément appelé Mère Divine, Mère Nature et du Grand Esprit si naturel chez les populations autochtones. Par la suite, ils ont fait en sorte que les femmes se soumettent aux hommes et qu'elles soient traitées comme leurs «repose-pieds» et ce, dans presque toutes les cultures, particulièrement chez les sociétés arabes, asiatiques, juives et même occidentales.

Les Anunnakis étaient une faction très active de la rébellion de Lucifer et particulièrement jalouse du réel principe féminin Créateur dont ils étaient incapables de s'approprier. Étant impuissants de créer quoi que ce soit par eux-mêmes, ils se sont plutôt spécialisés dans la falsification des formes de vie existantes tout en laissant croire aux humains qu'ils étaient leurs créateurs (Élohims).


Enfin, il n'y avait qu'un pas à faire pour passer du système matriarcat au patriarcat en transférant la profonde identité maternelle des enfants à celle des pères qui, toute époque confondues, ont toujours brillés par leur absence. Seules les tribus isolées dans les divers continents de la terre ont échappé à cette prédation. Puis, sous l'influence pernicieuse des Anunnakis en tant que dieux des religions terrestres, le statut de la femme s'est institutionnalité et déshumanisé de plus en plus.

Entre autres, ils n'ont jamais toléré la présence des femmes dans les hiérarchies religieuses, et même aujourd'hui, en Orient comme au Moyen-Orient, elles ne sont tolérées que dans des espaces à l'écart des hommes. Lors de leurs menstruations, elles sont considérées comme impures et n'ont pas accès aux établissements de culte. Même dans les professions où la force brute n'est pas pertinente, comme dans le droit, la médecine, la politique, le commerce ou la science, les femmes sont grandement désavantagées, voire même éliminées, encore en ces jours, dans bien des pays. Quoi qu'on en dise, quoique qu'on en fasse, le patriarcat et le statut de la femme qui en découle résulte d'un système de prédation qui n'a d'égal que le mépris envers le Créateur et la beauté de sa création.

L'humanité porte toujours ces stigmates du passé comme des implants psychiques dont elles n'arrivent pas à se défaire, tant elle est accro. Ils ont fait en sorte que ce qui est culturel et spirituel soient dogmatique, sacré et intouchable, pouvant aller jusqu'aux crimes d'honneur. Beaucoup de femmes, héritières de ce lourd passé, vont jusqu'à justifier leur enfermement, chose qu'elles transmettent religieusement à leurs progénitures. Voilà donc le long processus de déshumanisation dont les femmes furent l'objet depuis des temps immémoriaux.


La véritable spiritualité n'est pas de suivre aveuglément le dictat des dieux inséré dans les préceptes bibliques, tout en faisant abstraction à toutes notions de gros bon sens que la vie nous donne à voir à chaque instant. Nous ne prenons pas assez conscience que, en matière de spiritualité et de culture, nous nourrissons aveuglément des projections générées par le cerveau des autres, quand ce n'est pas celles des époques les plus reculées de notre histoire. Nous sommes constamment piégés par les sens, les sentiments, la moral, les pensées, la culture, le spirituel, l'identité, raisons pour lesquelles nous ne pouvons saisir notre nature profonde qui est Présente à chaque instant. C'est justement cette Présence «Je Suis» qui doit transcender les mentaleries et les bondieuseries, et ce, tout en devenant notre référence intérieure et le Centre de notre univers.

Aucune religion, aucune tradition ne peuvent tenir la route devant une personne dont la conscience démasque les illusions collectives. Aucune institution, aucune culture ne peuvent asservir un peuple dont la conscience se réveille. Par exemple, le Québec à connu, dans les années 1960, une révolution tranquille qui renversa des centaines d'années d'esclavage de catholicisme et de domination économique. Depuis cet évènement extraordinaire, les femmes conservent leur nom de famille toute leur vie, et ce, même après le mariage. Leurs enfants peuvent porter le nom de famille paternel, maternel ou les deux. Le patriarcat a toujours sa place dans la société, mais grandement assouplie de manière à mieux s'adapter à la complexité parentale d'aujourd'hui.


Individuellement et collectivement, nous ne sommes jamais vraiment prisonniers d'une situation quelconque. Les prises de conscience sont à la base de la croissance et de l'évolution humaine. C'est l'éveil de la conscience qui vide de leurs sens les simulacres, même ceux mis au point par les plus hautes autorités. Ce sont toutes ces illusions qui nous détournent de ce que nous Sommes vraiment, et ce, à la grande satisfaction de ceux qui nous contrôlent. Tout a été mis en oeuvre depuis des millénaires pour que jamais l'être humain se pose la moindre question sur ce qu'il Est en ce qui a trait à son origine divine.

Qui suis-je? À quoi rime ma vie? Quel est le sens de ma présence en ce monde? Voilà donc le genre de questionnement que nous devrions tous nous poser, enfants prodigues que nous sommes. Le questionnement est l'étape préliminaire au retournement vers la Lumière intérieure, siège de la Vie, de la Liberté et de la Vérité.

Yvon Gagné


Les illusions n'ont aucune influence sur nous
sauf celles que nous leur accordons par immaturité.