LA QUÊTE DE L'IMMORTALITÉ
Cependant, rien ne nous démontre que cette soif luciférienne de pouvoir, de grandeur et de supériorité n'ait pu contribuer d'un iota à leur statut d'immortalité tant convoité. Bien au contraire, leurs réalisations pharaoniques ne témoignent d'aucun héritage de nature spirituelle pouvant faire école jusqu'à nos jours, et ne prouve qu'aucun de leurs cérémonials funèbres ne leur a permis de s'affranchir de leur statut de simple mortel.
Au tout début de l'époque sumérienne, les rois étaient des créatures hybrides entre les dieux descendus du ciel (anges déchus) et les humains. Bien que mortels, ces individus croisés étaient des géants (Nephilim) reportés dans les bibles. Ils jouissaient d'une longueur de vie pouvant s'échelonner sur des milliers d'années. De génération en génération, leurs vies s'écourtèrent pour atteindre celles que l'on connait aujourd'hui. Le mythe de la race mérovingienne (rois, empereurs, maharadja) se dit être des descendants de ces êtres venus d'ailleurs. Un véritable culte était voué envers ces géants jouissant d'une intelligence, d'une culture et d'une technologie dépassant tout ce que les humains pouvaient imaginer. Ce fut donc l'origine du concept de Dieu sur terre. Toutes les religions qui relèvent de ces êtres venus d'ailleurs croient encore aujourd'hui à un dieu historique et extérieur au Soi, à un Être tout puissant dont il faut craindre et obéir sous peine de pécher et de repentance, à défaut de mériter la mort. Ces dieux ont toujours entretenu une humanité ignorante, soumise et dépendante, raison pour laquelle nous avons perdu depuis longtemps le fil d'Ariane qui nous relie à l'Esprit.
Ces demi-dieux considéraient l'immortalité comme un don spécial pouvant être conféré par les instances divines du panthéon, raison pour laquelle une partie importante de leur vie fut consacrée à la quête de l'immortalité. Les Sumériens, Grec et Égyptiens de l'époque furent parmi ceux qui se sont investis le plus dans cette quête. Noblesse oblige, c'est pourquoi les rois, les pharaons, les souverains et les princes de ce monde furent traités avec tant d'honneurs en raison de leur filiation divine.
Le judaïsme n'avait pas de préoccupation particulière en ce qui touche l'immortalité et encore bien moins les Romains. Cette disposition singulière fut probablement l'un des rares endroits où il fut possible de dévoiler la Vérité sur l'immortalité sans entrer d'emblée dans un débat frontal avec des autorités en place.
Toute naissance est précédée d'une mort, qu'elle soit mystique ou physique. La mort dont on fait mention ici est celle de la personnalité illusoire créée à la suite du détournement de la conscience de sa Source de Vérité au profit d'une idéologie voulant accélérer le plan divin d'évolution humaine. Ce choix fut influencé par la plus grande supercherie de l'histoire de l'univers, soit la rébellion de Lucifer il y a deux-cent-mille ans. Or, c'est suite à ce choix délibéré que nous avons plus accès à notre Particule divine conférant l'immortalité en ce bas monde. Il va de soi que la quête de l'immortalité ne peut se résoudre à prolonger indéfiniment l'identité illusoire (égo). Seule l'éradication de cette dernière favorise le recouvrement de notre Particule divine en Absolu. C'est pourquoi la nécessité d'une nouvelle naissance pour entrer dans le royaume de Dieu est incontournable dans les enseignements du Maitre. Précisons que cette nouvelle naissance peut avoir lieu durant la vie courante ou au moment de la transition.
Le grand paradoxe est le suivant. En théorie, nous savons tous que nous sommes mortels, mais l'égo continue toujours d'agir dans son quotidien comme s'il était immortel. C'est à croire que le syndrome du paradis perdu persiste encore quelque part dans nos mémoires les plus profondes.
Jésus évoquait par des paraboles, par des expressions imagées, des grandes Vérités inexprimable par le vocabulaire de l'époque tout en évitant, autant que possible, des confrontations inutiles avec les croyances religieuses profondément ancrées.
Nous sommes Rien, dès l'instant où nous avons rejeté, comme dépourvu de sens, tout ce qui est illusoire, tout ce qui ne fait que passer. «Heureux les débonnaires; car ils hériteront de la terre. Heureux les coeurs purs, car ils verront Dieu.» Le contraste entre les vérités issues de la tête avec celles émanant du Coeur est tel qu'il faut, en quelque sorte, perdre la tête pour se rapprocher avec notre Vérité qui a toujours été là. Yvon Gagné
Les valeurs traditionnelles n'ont de poids que les millénaires
Ne vous demandez pas si Jésus a existé ou pas. Ressentez
Prendre conscience que nous vivons dans un monde
La peur est bien imaginaire. Comment est-il possible de te
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