LA CONSCIENCE
INTRODUCTION
Mais, nous savons que la conscience est là comme une évidence intérieure, mais toujours dans l'angle mort du mental dû à sa vacuité. Nous allons donc aborder ce sujet immatériel sous différents angles de manière à l'entrevoir, tant par la lucidité intérieure que par la méditation.
LA CONSCIENCE NUE
Nous remarquons, dans la photo ci-contre, ce bébé de trois jours seulement, m'observant pendant la prise de photos. Il émane de son regard une présence réelle. On assiste donc à l'émersion du pur observateur, du pur témoin, du pur Esprit en tant qu'émanation de la Lumière en ce monde. Cette conscience à son état initiale, dans son humanité la plus simple, est une référence en méditation nous invitant à revivre, autant que faire ce peu, à ce le grand silence intérieur derrière le vide apparent qui nous habite constamment. Cette conscience initiale, immergée dans l'instant présent, appelée le Soi ou l'observateur, demeure immobile et présente tout au long de notre vie. C'est le formatage de la pensée, évoluant dans notre système d'apprentissage et d'éducation qui placera le mental à l'avant-scène de la conscience.
LES MOUVEMENTS DE LA CONSCIENCE
Certains mystiques familiers avec un tel sujet comparent les mouvements de la conscience à une sorte de glue qui se colle, qui se fixe aux pensées, aux objets, aux émotions et même au corps. En se posant de la sorte, la conscience alimente et élève le taux vibratoire de ce à quoi elle adhère.
Notons également que la conscience peut s'arrimer au corps, sur une pathologie pouvant rendre la personne obsessive à ce sujet. Jointe à la pensée, la conscience peut aussi se projeter dans le passé ou dans le futur tout en oubliant constamment le moment présent. Or, tant que la conscience divague tous azimuts de cette manière, nous demeurons subjugués par le jeu de nos pensées nous privant ainsi d'une véritable liberté et paix intérieure.
LA RECONNAISSANCE DE LA CONSCIENCE
Tant que nous n'avons pas reconnu la conscience pour ce qu'elle est vraiment, tant que nous n'avons pas débusqué ses mouvements et les effets qu'ils suscitent en nous, nous ne pouvons être libres intérieurement. Notre conscience demeure identifiée au mental et prisonnière, à l'image des sables mouvants. RETROUVER SON ÉTAT NATUREL DANS L'INSTANT PRÉSENT
Une telle reconnaissance nous libère momentanément de l'emprise de la conscience sur notre psyché. Cela finit par faire toute une différence dans la vie de chaque jour. Et cette différence se traduit bien souvent par un silence apprivoisé et une sérénité renouvelée, par l'émergence de joies sans cause à l'instar de celle des enfants. L'instant présent est la voie vers un réel contact avec notre nature profonde qui coule de Source. Il s'agit d'une spiritualité vivante en amont d'un mental truffé d'illusions et de croyances. Seul l'instant présent permet d'assoir l'état naturel en nous. CONCLUSION Les différents aspects de la conscience abordés au début de cet exposé démontrent la grande simplicité de l'être en son état initial et naturel, une conscience n'étant pas encore arrimée au mental, voir ne consience dégagé de toutes considérations intellectuelles. Cet état est si simple qu'il est inaccessible au mental analytique du fait qu'il est conditionné par les mémoires, par les croyances, par les habitudes et les expériences de la vie. La conscience se laisse alors entrainer dans un engrenage de projections et de fixation sur à peu près tout ce qui peut devenir une expérience vibratoire, positive ou négative, au prix même s'y perdre à l'occasion. Le sage sait que la vie en ce monde n'est qu'un jeu temporel, un jeu qui peut être vécu sainement dans la mesure où l'on ne s'identifie pas au jeu. Ultimo, c'est la reconnaissance des mouvements de la conscience qui rend la conscience libre en ce monde. La reconnexion a lieu d'être. Yvon Gagné
La conscience est le vecteur de la présence, de l'effervescence
Mets régulièrement ta conscience en pause
C'est la pratique que tu as de l'instant présent
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